vendredi 31 janvier 2014

Théorie du genre — les socialistes français étaient nettement plus francs en 2011

Le journaliste du Figaro Yves Thréard abordait la théorie du genre (le gouvernement socialiste veut que l'on parle d'études de genre) dans l’émission « C dans l’air » de France 5 du 30 janvier 2014. Il rappelle que les socialistes étaient nettement plus francs en 2011 sur leurs intentions dans ce domaine.
Le journaliste comprend les parents qui disent que leurs enfants vont à l'école pour apprendre à lire, à écrire et à compter. « Si on envie de remettre en question la construction de noter société,  c'est à nous de le faire parce que nous sommes les parents, parce que nous sommes éducateurs, ce n'est pas à l'école qui est le lieu de la transmission des savoirs » d'ajouter Yves Thréard.




Najat Vallaud-Belkacem affirme aujourd'hui qu'elle est contre la théorie du genre. Le regard noir et fixe, elle ajoute que « la théorie du genre n’existe pas ». Tout cela serait un complot destiné à déstabiliser l’« école de la République » ! Rien de moins.  Pourtant dans un entretien accordé le 31 août 2011 au journal 20 Minutes, la même Najat Vallaud-Belkacem, à l’époque secrétaire nationale du PS et porte-parole de Ségolène Royal tenait un autre discours.


Extrait de l'entretien avec Mme Belkacem en 2011



Le journal 20 Minutes demande : « En quoi la « théorie du genre » peut-elle aider à changer la société ? ».

Et Najat Vallaud-Belkacem de répondre en défendant la théorie qui n’existe pas que « La théorie du genre, qui explique « l’identité sexuelle » des individus […] », aurait notamment « pour vertu d’aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l’homosexualité et de faire preuve de pédagogie sur ces sujets ». Najat Vallaud-Belkacem conclut : « Le vrai problème de société que nous devons régler aujourd’hui, c’est l’homophobie ».

Notons qu'ensuite Mme Belkacem prétend que les agressions homophobes se développent aujourd'hui dans le milieu scolaire, le tout sans preuve. Car, d'une part, si on en croit les chiffres ontariens ce nombre est très minoritaire par rapport aux autres causes d'intimidation à l'école et, d'autre part, comme le faisait remarquer le philosophe Alain Finkielkraut, c'est paradoxalement alors que l'homosexualité est de plus en plus acceptée dans la société que l'État veut imposer des cours contre l'homophobie.


« Oui, le genre, ça existe et nous allons l’enseigner dans les écoles »
Laura Slimani, présidente des Jeunes socialistes, 1er février 2014

 


Nous reviendrons sur le sujet, mais ces mêmes éléments de la chasse aux « stéréotypes sexués » sont enseignés dans les écoles québécoises.



 
Éric Zemmour (opposé à un Domenach très remonté) mentionne également une Mme Belkacem qui revendiquait fièrement le terme de théorie du genre il y a deux ans

Voir aussi

« Il ne revient pas à l'école de changer les mentalités »

Québec — Pas de classiques de la littérature, mais la lutte contre l'hétérosexisme en classe de français, d'anglais, d'histoire et de mathématiques

France — la nouvelle religion de l'indifférenciation imposée par l'État de gauche

Allemagne — Parents inquiets protestent contre l'imposition de la théorie du genre

La théorie du genre : la réduction de l'altérité et la rééducation des enfants

Ontario — Intimidation à l'école : insultes sur le physique, les notes, l'origine culturelle et linguistique bien avant l'« homophobie 

Québec — Un plan de lutte contre l'homophobie méprisant pour la population

Le Monopole de l'Éducation du Québec au service des lobbies dits progressistes avec vos sous

École québécoise : l'homoparentalité expliquée aux enfants du primaire par l'État

Comment créer une majorité en faveur de l'homoparentalité...dans les médias (philosophe français)

Cahier ECR : « Beaucoup de travail à faire aux groupes religieux pour accepter les homosexuels  »






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

1 commentaire:

Flingueur de bobards a dit…

Les Flingueurs de bobards flingués

Je croyais que le site Hoaxbuster était fiable pour débusquer les canulars et fausses rumeurs qui circulent sur internet. Je m’aperçois que Hoaxbuster est au service du négationnisme des idéologues du genre, et donc du gouvernement, et d’abord des lobbies LGBT.

Négationnisme : il nous explique, premièrement, que la théorie du genre n’existe pas, et deuxièmement, que personne ne veut imposer la théorie du genre (qui existe, donc) à l’école.

Au service des lobbies (et du gouvernement) : ceux qui répandent ces rumeurs sont des homophobes.

Conséquence : tout commentaire qui ne va pas dans le sens de la « vérité » hoax de Hoaxbuster est censuré.

Cette page est un exemple.

Un double exemple. Car on y voit aussi comment on fait une vérité (outragée) d’un gros mensonge de Vincent Peillon.

Citation du ministre : "Lorsque cette notion a été introduite, certains ont fait exprès, a fortiori dans le climat que nous connaissons actuellement avec le mariage pour tous, de faire croire que la majorité avait la volonté d’imposer la théorie du genre à l’école."

De quoi parle-t-il ? de l’amendement AC421 du "projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République". Hoaxbuster se garde bien de citer l’explication de l’amendement (en commission de l’Assemblée nationale, le 28 février 2013) : « Cet amendement a pour objet l’intégration dans la formation dispensée dans les écoles élémentaires d’une éducation à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la déconstruction des stéréotypes sexués. Il s’agit de substituer à des catégories telles que le « sexe » ou la « différence sexuelle », qui renvoient à la biologie, le concept de « genre », qui montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites. »

Il s’agissait donc bien d’« imposer la théorie du genre à l’école », ou plutôt de le mettre dans la loi, puisque dans les faits on l’impose de plus en plus depuis quelques années.

Cela dit, ils ont reculé sur le mot « genre », car sur de tels sujets il vaut mieux avancer masquer.

L’amendement visait à inscrire dans la loi :

« [L’école] assure les conditions d’une éducation à l’égalité de genre. »

Finalement, le texte dit (article 31 du projet de loi, devenu article 45 de la loi) : « [L’école] assure l’acquisition et la compréhension de l’exigence du respect de la personne, de ses origines et de ses différences. Elle transmet également l’exigence du respect des droits de l’enfant et de l’égalité entre les femmes et les hommes. »

Le « genre » est subtilement caché dans la conjonction des « différences » (d’orientation sexuelle) et de « l’égalité » (entre femmes et hommes).

Les Flingueurs de bobards flingués